20 juillet 2022 - 06:00
Les paramédics toujours en négociation
Par: Katy Desrosiers

Le président du syndicat local des paramédics, Maxime Godin Boulianne, affirme que les moyens de pression se poursuivront tant que l’offre gouvernementale ne sera pas acceptable. Photo gracieuseté

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Les paramédics de Sorel-Tracy, affiliés au syndicat FTPQ-SCFP-7300 des paramédics, sont toujours en grève dans l’espoir de faire débloquer les négociations pour le renouvellement de leur convention collective échue depuis le 1er avril 2020.

Les paramédics sorelois sont en grève depuis le 26 février. Leurs demandes étaient, entre autres, d’abaisser l’âge de la retraite sans pénalité à 55 ans, d’augmenter la cotisation de l’employeur aux assurances et d’augmenter le salaire de 3 % par an sur trois ans.

Le président du syndicat local, Maxime Godin Boulianne, explique que le gouvernement a fait une offre qui a seulement été acceptée par la CSN.

« Il n’y avait rien qui touchait au fonds de pension. Ils ont juste implanté un comité pour évaluer si on a besoin de diminuer l’âge de la retraite », nomme-t-il.

Une prime d’assiduité de fin de semaine pour les paramédics à temps plein a été ajoutée. Cela ne convient pas au syndicat puisque l’objectif, affirme M. Boulianne, est plutôt d’attirer plus de paramédics à temps partiel pour avoir le plus de travailleurs possible.

Une prime de taux d’occupation a été ajoutée, mais encore une fois, avance-t-il, la mesure privilégie les grands centres au détriment des régions.

« Cette offre ne nous convient vraiment pas et on n’est pas pressés d’accepter une entente à rabais. La grève et les moyens de pression continuent jusqu’à ce qu’on ait une offre qui est acceptable », avance le président.

M. Godin Boulianne rappelle que les moyens de pression ne touchent pas le service rendu à la population et que jamais un appel ne sera retardé en raison de la grève. Le seul aspect visible est l’affichage sur les ambulances.

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