13 février 2024 - 08:38
Quiproquo à la Régie d’aqueduc et vote de blâme à son égard
Michel Aucoin qualifie les allégations d’« infondées »
Par: Alexandre Brouillard

Le maire de Sainte-Victoire-de-Sorel, Michel Aucoin. Photo Simon Ménard

Visé par un vote de blâme en éthique et déontologie par son propre conseil municipal, le maire de Sainte-Victoire-de-Sorel, Michel Aucoin, est finalement sorti de l’ombre, balayant du revers de la main les allégations formulées à son égard.

Le 30 janvier, Les 2 Rives rapportait qu’un quiproquo à la Régie intermunicipale de l’aqueduc Richelieu-Yamaska avait divisé le conseil municipal de Sainte-Victoire-de-Sorel. Michel Aucoin s’était fait écarter du conseil d’administration de la Régie et la situation avait culminé avec un vote de blâme en éthique et déontologie à son égard.

C’est le conseiller Martin Cournoyer qui est à l’origine du vote de blâme, qui avait été appuyé à l’unanimité par le conseil. Rejoint par notre journaliste à la fin janvier, M. Cournoyer avait indiqué que le maire ne « bougeait pas » dans le dossier de la Régie et qu’un « code d’éthique se doit d’être respecté ». Il avait ajouté qu’une « problématique de gouvernance » régnait à Sainte-Victoire-de-Sorel.

Dans un communiqué publié le 7 février, Michel Aucoin indique d’emblée que « ces allégations sont totalement infondées ».

« J’ai toujours agi dans le meilleur intérêt de la communauté et de la municipalité de Sainte-Victoire-de-Sorel. Mes actions de soutien sur l’événement rapporté ont été guidées par une volonté sincère d’assurer la qualité de vie de nos concitoyens à la suite d’un bris d’urgence. J’ai toujours assuré le bien-être de nos concitoyens et que je continuerai à l’assurer », explique le maire.

Malgré cette situation tendue, ce dernier affirme avoir réfléchi à la situation. « Les derniers jours m’ont également permis de prendre un recul et de constater qu’une grande portion de la population est toujours derrière moi et reconnaît les contributions significatives que nous avons apportées à la municipalité », peut-on lire.

Rappelons aussi que le quiproquo, qui concerne notamment l’entretien de la station de surpression et de chloration de l’eau située sur le chemin des Patriotes, a créé des tensions à la Régie intermunicipale d’aqueduc Richelieu-Yamaska, surtout entre Saint-Ours et Sainte-Victoire-de-Sorel.

Appel à la prudence

Michel Aucoin termine son communiqué en appelant à la prudence. « Il est regrettable que des allégations infondées aient pu semer la confusion parmi la population. J’appelle par ailleurs à la prudence et à la vérification complète des faits avant de propager des informations qui pourraient nuire à la réputation de ceux qui œuvrent pour le bien commun », écrit-il.

« Je tiens à rassurer la population que je serai toujours ouvert au dialogue et à la discussion avec toutes les personnes qui souhaitent s’engager pour un avenir meilleur pour Sainte-Victoire de Sorel », conclut-il.

Appelé à donner davantage de détails concernant l’événement qui a mené au vote de blâme, Michel Aucoin a poliment indiqué à notre journaliste que ses commentaires se limitaient à son communiqué.

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