Selon ce qu’a appris le journal Les 2 Rives, l’UPAC a rencontré l’ex-directeur des ressources humaines dans les bureaux de la Sûreté du Québec du boulevard Saint-Louis, le mardi 31 mai. Des enquêteurs de l’UPAC auraient aussi rencontré des fonctionnaires de la Ville le vendredi 3 juin.
La rencontre aurait été pour faire la lumière autour d’une allégation de signature électronique contrefaite de Denis Péloquin sur un document après son congédiement. Cette allégation se retrouvait dans la mise en demeure envoyée par Denis Péloquin à la Ville de Sorel-Tracy, dans laquelle il soutient aussi avoir été congédié sans motif.
À l’UPAC, on refuse de confirmer qu’une enquête est en cours sur ce sujet. « L’UPAC ne confirme ni n’infirme les enquêtes qu’elle mène afin de ne pas compromettre la collecte de renseignements, de protéger l’intégrité de la preuve ainsi que la sécurité et la réputation des personnes qui pourraient être impliquées. […] Nos enquêtes doivent demeurer confidentielles autant que possible pour assurer leur conduite », indique par courriel le porte-parole du corps policier, Mathieu Galarneau.
La Ville de Sorel-Tracy s’est aussi faite avare de commentaires. « Ces allégations ne sont pas fondées. Nous ne commenterons pas davantage pour l’instant », indique le directeur du Service des communications de la Ville, Dominic Brassard.