D’abord, de la part de personnes qui subissent depuis moult années les impacts néfastes sur leur condition pulmonaire de cette poussière souvent fort abondante. Puis, sur la communauté du centre-ville à qui ces poussières imposent des opérations coûteuses de nettoyage plusieurs fois par année.
Richardson compte terminer l’installation des nouvelles composantes développées expressément pour Sorel-Tracy avant l’été 2024. Signe que l’entreprise manifeste l’intention, finalement, de mieux tenir compte du milieu dans lequel elle évolue.
Il faudra voir si cette fois sera la bonne, car jusqu’ici ses tentatives de réduire l’émanation de poussière n’ont pas eu les effets escomptés. Alors que plusieurs considéraient la situation désespérée, voilà qu’ils peuvent connaître un regain d’espoir.
Le moment de cette annonce est d’autant opportun que le ministère de l’Environnement concluait encore cette année à l’importante déficience sanitaire de ses opérations. Qui a précédé qui? On ne peut le dire. Espérons que c’est plus qu’une coïncidence et que les Sorelois pourront entamer un nouveau chapitre de cohabitation souhaitable avec une importante entreprise hélas installée au centre-ville depuis 1929.
Cette annonce arrive à point nommé d’autant qu’en février dernier la Ville avait incité à la remise en place d’un comité de vigie et à l’implantation d’une boîte vocale, d’une adresse courriel et d’une page Web pour répondre aux questions et commentaires des citoyens lorsque des problèmes étaient constatés. Ce qui fut fait en octobre dernier seulement!
Reste à souhaiter que ces mesures soient suffisantes pour réduire au minimum les impacts négatifs de ses opérations!
J’ai aimé…
… parcourir la politique de la Municipalité amie des aînées (MADA) et le plan d’action pour l’actualiser votée à Sorel-Tracy. Une preuve tangible que les élus s’intéressent à la qualité de vie et de sécurité de ces citoyens – dont je suis – qui constituent 30 % de sa population!
J’ai surtout apprécié la définition d’aîné qu’en donne, d’entrée de jeu, le maire Patrick Péloquin: « Un aîné c’est le savoir, le vécu, la sagesse, le passé et le futur ». J’aime surtout qu’il y ait inclus le terme « futur » qui reconnaît l’apport additionnel que les aînés peuvent contribuer à leurs concitoyens tout en s’ouvrant aux réalités changeantes qu’ils rencontrent.
Bien sûr, on n’échappe pas à l’âge chronologique qui inexorablement nous qualifie d’aînés. Mais il y a aussi cet âge que nous sentons avoir. Plus jeune bien sûr que notre âge chiffré, et ce, malgré les nouveaux petits bobos ou l’énergie à géométrie variable qui en assaillent plus d’un. L’autrice Laure Adler parle même de la variation de cette impression d’être plus ou moins vieux selon l’heure du jour.
En s’affichant MADA, le conseil affirme son intention de prendre les moyens à sa hauteur pour assurer à ses aînés une meilleure sécurité, l’accès à ses services et surtout une vie plus active et agréable, brisant leur solitude et soutenant les organismes susceptibles de répondre à leurs besoins tout en facilitant leur engagement bénévole. Tout ce qu’il faut pour qu’ils se sentent entourés et encore capables de contribuer leur expérience acquise au fil des ans à leur milieu de vie. Merci aux élus qui l’ont adoptée. L’année commence bien!