Il s’agit de la troisième fois qu’une joueuse est à la fois sacrée meilleure joueuse cadette et juvénile. Les deux autres? Marika Guérin, de Sorel-Tracy et Myriam Leclerc, de Saint-Roch-de-Richelieu, qui ont toutes les deux joué avec les Vaillantes de Sainte-Victoire-de-Sorel.
« Avec le fait de ne pas avoir beaucoup joué dans les deux dernières années en raison de la COVID, c’est le fun de voir que mes efforts hors terrain ont payé », commente Marilou St-Pierre, en entrevue.
La Soreloise a obtenu une moyenne de 16,9 points par match comme point guard, ce qui la place au troisième rang du RSEQ. « Je crois que c’est surtout mon leadership qui m’a permis d’avoir le titre de MVP. On avait une bonne équipe à De Mortagne, on a perdu en finale provinciale, alors ça peut avoir aidé aussi », indique Marilou St-Pierre.
Ce titre la motive encore plus pour la suite des choses. « Je le savoure encore plus que chez les cadettes! Quand j’ai vu les joueuses qui l’ont déjà gagné, il y a une joueuse de la WNBA là-dedans », se réjouit-elle.
La jeune basketteuse est reconnaissante envers ses entraîneurs qui l’ont poussée vers le succès, soit Pierre Lemay avec les Vaillantes et André Richard avec le Noir et Or.
« Pierre m’a appris la combativité, la détermination, le vouloir. Chaque fois qu’on embarquait sur le jeu, il fallait démontrer le désir de jouer et de gagner. […] André m’a coachée pendant quatre ans à De Mortagne, il a eu un impact majeur dans mon développement et m’a beaucoup aidée à atteindre les objectifs que je m’étais fixés au cours des dernières saisons », aborde-t-elle.
L’an prochain, la Soreloise évoluera pour les Cavaliers du Collège régional Champlain de Saint-Lambert, qui ont tout raflé au niveau collégial cette année. « Ça ne sera pas facile d’être partante la première année, mais je veux gagner mon temps de jeu match par match. J’ai eu d’autres offres de collèges, mais mon choix était évident », souligne-t-elle.
Après son parcours collégial, elle espère dénicher une place dans la NCAA, aux États-Unis. « J’irai dans un collège anglophone et souvent, ils ont plus de contacts pour les universités américaines. C’est mon but ultime », conclut-elle.
Louanges d’un entraîneur
Son entraîneur des quatre dernières années, le Sorelois André Richard, ne tarit pas d’éloges envers elle. « Marilou est une gagnante, une vraie! Le plus beau chez elle, c’est qu’elle aurait échangé ce titre pour que son équipe soit championne provinciale. Ça veut tout dire. Marilou travaille de façon acharnée à chacune de ses pratiques et elle influence ses coéquipières à toujours aller plus loin. Elle exerce un leadership positif et encourage constamment les autres. Il n’y a pas une seule situation depuis quatre ans où nous pouvons lui faire un reproche. C’est une joueuse exceptionnelle », vante-t-il.
Quant à son avenir avec le Collège régional Champlain de Saint-Lambert, M. Richard est optimiste. « Les Cavaliers performent très bien sur la scène provinciale depuis quelques années. Marilou aura la chance de faire partie d’un excellent noyau de joueuses et s’épanouira assurément dans ce calibre. Elle est dans un excellent milieu pour réaliser ses objectifs en basketball, mais aussi au niveau scolaire », conclut-il.
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