Rappelons que sept des huit conseillers ont voté une motion de non-confiance envers le maire Serge Péloquin après que celui-ci ait avoué avoir installé un micro dans le bureau du greffier René Chevalier qu’il accuse d’avoir manqué de loyauté envers la Ville.
Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Nicolas Scholtus, a confirmé au journal Les 2 Rives que l’enquête, qui était auparavant menée par la section des crimes majeurs de la SQ, a été transférée à l’UPAC le jeudi 5 mai.
Le porte-parole de l’UPAC, Mathieu Galarneau, affirme que le corps de police a « mené des opérations d’enquête vendredi à Sorel-Tracy ». « Comme les allégations concernent un élu et des fonctionnaires, il revient à l’UPAC de faire la lumière dans ce dossier. Les allégations portent sur l’abus de confiance, l’interception illégale de communication privée et la possession de matériel d’interception », souligne M. Galarneau.
Toutefois, le porte-parole n’a pas précisé où les opérations se sont déroulées, le vendredi 6 mai. « Comme il s’agit d’une enquête active, et que nous souhaitons protéger la collecte de renseignement, protéger la sécurité et la réputation des personnes qui pourraient être impliquées de même que ne pas mettre de pression indue sur nos enquêteurs, nous n’émettrons aucun autre commentaire sur ce dossier », a-t-il conclu.
Parallèlement, la Commission municipale du Québec poursuit son enquête de son côté.
Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, assure collaborer à l’enquête. « Je collabore pleinement à l’enquête. Par respect par le processus en cours, je vais laisser les enquêteurs faire leur travail », a-t-il dit à notre journaliste.
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