M. Lemieux, lui-même originaire de Contrecœur (il a été à l’école primaire à Contrecœur et à l’école secondaire à Sorel-Tracy), s’est dit fier de voir tous les drapeaux des Métallos lorsqu’il est arrivé sur les lignes de piquetage.
« La seule façon de gagner nos luttes, c’est la solidarité […] de chacun des membres, de chacun d’entre vous. […] Des travailleurs et des travailleuses qui se tiennent ensemble sont capables de faire virer une multinationale comme ArcelorMittal et je suis convaincu qu’on va réussir », a-t-il mentionné sous les applaudissements des employés présents, en énumérant plusieurs conflits gagnés par les Métallos dans les dernières années.
Dominic Lemieux, qui est également vice-président de la FTQ, a du même coup demandé aux différentes sections locales de ce syndicat d’appuyer les travailleurs d’ArcelorMittal à Longueuil et Contrecœur-Est en effectuant des dons récurrents.
« On est 60 000 travailleurs et travailleuses [des Métallos] au Québec. Vous êtes les précurseurs, la gang de l’acier […]. Vous êtes toujours les premiers à aller sur les lignes de piquetage quand il y a des conflits ailleurs au Québec pour supporter ceux qui mènent des luttes. Aujourd’hui, je lance le message à l’ensemble des Métallos du Québec : il faut que l’ascenseur revienne. Le nerf de la guerre, c’est l’argent », a-t-il scandé.
La direction d’ArcelorMittal avait pourtant affirmé, lors du déclenchement de la grève, être confiante d’en arriver à une entente bientôt. Les négociations achoppent présentement au niveau monétaire.